Une nouvelle en ville [Terminé]

Cela faisait maintenant trois semaines que Lunaÿla était partie avec le groupe. Elle les avait rejoints près de la ville où elle avait déménagé voilà deux ans.
Ils arrivaient dans une ville. Lunaÿla se posa sur un banc pour se reposer. Depuis qu'ils étaient partis, ils ne s'arrêtaient juste pour dormir. L'homme de tête, qui dirigeait le groupe, était grand, dans les 1,90metres, il avait les cheveux châtains et les yeux noires. Il était nerveux, Lunaÿla le ressentait, on approchait du but.
Lunaÿla ne connaissait pas ses compagnons de voyages, elle ne savait pas non plus où ils se rendaient. Elle ne suivait le groupe car un de ces hommes lui avait parlé, parlé gentiment. Rare étaient les personnes qui lui adressaient la parole, ceux-là, elle les suivait par instinct. Elle savait que cela l'emmènerait à sa perte un jour, mais, quelque chose la poussait à lui faire confiance. Cet homme avait par maintes reprises tenté de lui parler, mais elle était peu loquace.
Lunaÿla se posa sur un banc à l'entrée de la ville. Elle ferma les yeux. Elle essaya de se rappeler comment s'étaient dérouler les événements des dernières semaines. Elle n'avait pas eu le temps d'assimiler toutes les informations, tout ce qui se passait autour d'elle. Lunaÿla fit le tri de ses pensées, elle devait maintenant effacer son ancienne vie, elle allait renaître... Il ne fallait pas pour autant relâcher son attention, car cela pourrait lui être fatal.
Elle perçut un bruit à sa gauche, ouvrit un œil et s’aperçut alors que le groupe qui l’accompagnait jusqu’alors s’éloignait. Elle se leva donc et le rattrapa, elle n’était pas pressée et regarda donc autour d’elle.
C’était la première fois qu’elle entrait dans une ville aussi grande que celle-ci. Un bâtiment attira son attention. La façade était une baie vitrée, de l’extérieur, on apercevait un guichet. Elle s’approcha, intriguée. Elle entendit des bruits de pas derrière elle, peut être la prendrait on pour une voleuse, rodant trop près des beaux bâtiments. Elle voulut s’en aller, mais il était trop tard, quelqu’un arrivait. Elle ne retourna pas et fit alors semblant d’être une touriste.

Il fait noir. Tout noir. Le néant complet. Elle ne perçoit aucune forme, n’entend aucun bruit. Elle est enveloppée de ténèbres, ou de quelque chose de plus complexe que les ténèbres. Elle n’est nul part, comme appuyée sur le vide. Elle appelle, cherche quelque-chose, mais rien. Aucun son ne sort de sa bouche. Alors, dans cette apesanteur , elle s’affole. « où suis-je? ». Puis, considérant sa position avec un tout autre œil, elle cherche une raison pour avoir réagi d’une tel manière à une situation, qui, finalement, n'est pas si désagréable. Alors elle cesse de s’agiter, elle contemple le néant, elle écoute le néant. Ce désert de bruit qui est tellement différent de ce qu’elle a toujours vécu…Mais tout à coups, la lumière. Une lumière aveuglante qui s’accompagne de milliers de petits son perçant. Elle ferme les yeux, mais toujours cette lumière, la barrière épidermique ne peut l’arrêter, elle remplit tout son corps, et le brûle. Alors elle tombe… elle tombe très, très bas.

Atalyah se réveilla en sursaut, légèrement haletante. C’était tôt le matin. Elle constata qu’elle n’avait cessée de faire ce songe depuis son arrivée à la Cité. Elle ignorait ce qu’il signifiait, elle n’avait d’ailleurs jamais apportée grande importance à ces rêves. Elle resta quelques instants étendue sur son lit, contemplant ce qu’elle pouvait apercevoir de sa chambre dans la pénombre. Elle avait trouvée une chambre dans une auberge, qui, visiblement, n’était habitée que par des anges. Atalyah était attentive à cela. En fait, depuis son arrivée, elle avait l’impression de n’avoir vu que des anges, hormis, peut-être, cet homme près du puis, qui, si elle l’avait bien compris, portait la marque des déchus.

Elle n’avait parlée à personne, sourit à personne, pas même au patron de l’auberge qui n’avait cessé de la regarder du coin de l’œil (ce qui lui déplut profondément). Elle était habituée au silence. Mais être entourée de personnes qui se parlaient entre elle et rester muette, cela devenait pesant. Elle ne savait que faire, à quoi aucunement ses journées. De la Cité, elle connaissait maintenant quelques endroits et en avait entendu quelques potins :




Elle ignorait ce que cela impliquait, et aurait certes voulu le savoir, mais ne le demandait pas. Personne ne lui inspirait confiance. De plus, engager la conversation à des inconnus était dure pour elle qui avait perdu l’habitude de discuter.

Ce matin là n’ était guerre différent de ceux qui avaient succédés son arrivée à la Cité des Anges. Cependant, Atalyah se leva, las de ne rien faire, et se promit de ne pas perdre son temps comme elle l’avait fait tout ces jours-ci. Prit d’un soudain élan d’ardeur, elle se prépara en vitesse, sortit de sa chambre, détendit l’escalier pour atterrir dans ce qui servait de réfectoire. Elle avait un peu faim. Elle s’attabla donc et demanda qu’on lui apporte le petit déjeuné. Dès qu’elle se fut posée, elle contempla les personnes qui l’entouraient. Elle se rendit conte que, comme les autres jours, personne ne lui inspirait vraiment confiance. Découragée, elle se demanda si se jour serait si différents des précédents. Alors, sur une impulsion, elle décida de sortir complètement de la cité. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle le fit.
Elle fit le chemin inverse de celui qu'elle avait fait il y avait déjà de cela dix jour, repassat par l'embassade, en ressortit sans s'y arrêter, et aurait continuée sont chemin si elle n'avait pas remarqué la jeune fille qui se trouvait face au grand bâtiment. Elle n'avait pas l'aire de connaître l'endroit où elle se trouvait.




Atalyah soupira, puis, avec d'un pas assuré, s'approcha de la jeune fille. Celle-ci se retourna, perméttant ainsi à Atalyah de voir à qui elle allait s'adresser. Elle ne franchit pas les quelques pas qui la séparrait de la jeune fille, car, si celle si ne souhaitait parler avec personne, elle aurait vite fait de se détourner. Mais Atalyah lui sourrit, et avec le visage le plus sympathique qu'elle pouvait avoir et une voix qui se voulait tendre, elle lui dit bonjour.

Encore quelqu’un qui voulait savoir ce qu’elle faisait là. Elle commençait à croire qu’elle aurait du rester chez elle, là-bas au moins on la laissait tranquille. Cette fille paraissait avoir dix-huit ans environ. Lunaÿla remarqua un sourire esquissé sur ce doux visage. Peut-être pouvait-elle lui faire confiance. C’était étrange, son visage lui semblait familier. Peut être l’avait-elle déjà rencontré.
Lunaÿla était poussée par une intuition. Elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à cette étrangère. Elle avait l’impression qu’un lien les unifiait. Mais pourquoi était-elle venue à elle ? Lunaÿla savait par habitude que tout le monde préférait l’éviter, mais c’était avant, dans son ancienne vie… elle n’avait alors pas besoin de se cacher ou de mentir.
Elle planta alors son regard dans celui de l’étrangère et ce présenta :

Bonjour, je suis Lunaÿla Coëlðæmen, je viens d’arriver.
J’étais avec un groupe, mais je l’ai perdue de vue, pourriez vous m’aidez ?
ou alors, vous pourriez m’indiquer où je pourrais trouver un endroit pour dormir.
J'y pense, je ne conais pas votre nom. Comment vous appelez vous ?

Elle ne lui raconterait pas tout, elle en dirait peut être plus après, si celle qui venait à elle était digne de confiance. C’était un bon début pensa Lunaÿla. En espérant que la fille aux cheveux châtains ne se détournerait pas d’elle et de l’aide dont elle avait besoin. La balle était dans le camps de l’ « étrangère », à elle de se débrouiller pour gagner son amitié. Pour l’encourager, elle lui rendit son sourire, avec le plus de chaleur qu’une fille abandonnée pouvait donner.

Atalyah n’avait adressée la parole à cette inconnue pour aucune raison, uniquement sur impulsion dans sa quête d’activité. Elle avait envisagé la possibilité que son interlocutrice se détourne d’elle sans répondre. Cela lui aurai certes déplu, mais elle n’en aurais pas fait un drame. Elle fut tout e même rassurée que son interlocutrice ne l’ignora pas. Franchissant les quelques pas qui la séparait de la jeune fille, Atalyah pu l’observer plus à son aise. Elle se perdit quelques instant dans la profondeur de ses yeux noirs, dont l’expression n’était sûrement déchiffrable que par ses proches. La jeune fille semblait plus jeune qu’Atalyah, mais était toute fois bien plus grande.
Puis, celle-ci se présenta.



Atalyah ne lui demanda pas de répéter, par crainte de la vexer, mais elle se demanda d’où pouvait venir un nom pareil.




Atalyah se rappela alors, lors de son huitième anniversaire, ses parents avaient organiser une grande fête plus en leur faveur qu’en celle de leur fille. La plupart des convies étaient en effet des amis de ses parents. Atalyah se trouvait devant la porte d’entrée de sa maison, dans une robe a fleures roses et oranges qu’elle haïssait, choisit par les bons soins de sa mère. La porte était grande ouverte devant la première famille qui était arrivée. Ce semblait être un couple de riches bourgeois, qui étaient habillées d’une manière si extravagante, qu’elle en resta interloquée. Sa mère l’houspilla alors. « Eh alors, on oubli les bonnes manières? » avait-elle honteusement répliquée au silence de sa fille, en lui donnant une tape dans le dos. « Présentes-toi, s’il te plait! »
Atalyah revint brusquement à la réalité, et se dépêcha de se présenter.



Cela faisait une bonne présentation d’elle, on ne peut plus succincte, il lui semblait. Elle essaya ensuite de l’aider.

Puis, se disant que son interlocutrice ne connaissait peut-être pas la Cité, elle ajouta :


Avide de savoir si elle devrai se lancer dans l’explication d’une chose qu’elle même ne connaissait que très mal, à savoir : la Cité des Anges, elle attendit la réponse.

Son étrange interlocutrice lui rappelait maintenant une fille que Lunaÿla apercevait parfois dans les champs. Mais quelque chose la différenciait. Ce quelque chose qui fait de quelqu’un, une personne unique. Peut être était-ce sa démarche sur et pourtant si étrange à toute personne. Ou alors, était-ce ce regard froid, pourtant dissimulé par un visage chaleureux. Quelle avait donc était l’enfance de cette femme, elle paraissait heureuse, et pourtant, au fond de ce regard… on pouvait apercevoir de la tristesse.
Lunaÿla venait d’apprendre qu’elle s’appelait Atalyah Lestinsky, cela ne lui disait rien. Mais elle savait que Atalyah n’avait pas comprit son nom, elle avait affiché un regard interrogateur lors de sa présentation.

Elles étaient à la frontière de la Cité des anges, mais qu’était-ce ? Lunaÿla suivrait Atalyah, se serait plus sur. Même si apparemment une auberge ne se situait pas loin. Le seul problème qui se posait, était le fait qu’il manque de l’argent. Elle n’en avait jamais eu et ne savait pas comment elle pourrait l’utiliser à bien.
Maintenant elle devait en savoir ce qu’était la Cité des Anges. Elle ne croyait pas aux puissances extérieures, alors pourquoi vivrait elle dans une ville se désignant par le nom d’ange. Elle se doutait que ce voyage ne lui avait servie à rien. Mais faire demi-tour la décourageait. Elle se renseigna donc.


Elle ne savait pas si ce cour discours avait interpellé son interlocutrice, mais Lunaÿla ne voulait plus rester ici. Sa motivation avait disparue. S’il y avait des anges ici, pourquoi ne les voyait-elle pas. Elle ne savait plus quoi faire, elle voulait partir, mais son intuition lui disait de rester ici, de découvrir le secret qu’on lui proposait de partager. Pour dire vrai, Lunaÿla était d’une nature plutôt curieuse, ce qui lui valait pas mal de problèmes. Mais parfois, il n’y avait pas que la curiosité au fond de al chose. Parfois, il y avait son intuition qui la poussait à avancer. Jamais son intuition ne l’avait trahie. C’est pour cela qu’encore une fois elle lui ferait confiance. Elle ajouta donc à l’adresse d’Atalyah :



Lunaÿla était intrigué, et pourtant impatiente de découvrir cette cité. Des sentiments contradictoires se mêlaient dans son cœur. Mais elle décida de les taire, et de rester objectif. Son intuition lui disait de faire confiance à cette étrange dame, c’est ce qu’elle ferait donc. Empressée de découvrir sa nouvelle ville, sa nouvelle vie, Lunaÿla se rapprocha d’Atalyah, sa nouvelle guide.

Atalyah attendit, tendu, une réponse de cette Lunaÿla. Elle ne se fit pas attendre : Lunaÿla ne connaissait pas la cité, et malgré son aire hésitant, elle désirait vouloir la connaître. Atalyah ne se découragea pas pour autan. Cependant, il lui semblait difficile de convaincre une personne persuadée de l'innexistence des anges et qui était manifestement très méfiante. Elle se lança dans une explication qu’elle aurait imaginé laborieuse:



Atalyah marqua une pause, pour reprendre sont souffle. Elle se rendit conte qu’elle n’avait désormais plus aucun problème à converser avec des inconnus, et que les mots sortaient de sa bouche avec leur ancienne aisance . Elle repensa avec amusement à sa rencontre avec le jeune homme, près du puit, et se rappela qu’elle n’avait alors même pas penser à lui répondre.
Atalyah s’oublia pour reporter son attention sur Lunaÿla. Son explication avait du la surprendre, car la jeune fille l’avait dit précédemment, elle ne croyait pas aux anges. Atalyah se voulait convaincante, elle donna donc les quelques information qui lui restaient à faire partager.



Atalyah n’en savait pas plus sur la Cité, et cela l’agaçait. Mais elle le dit quand même à la jeune fille



Atalyah se rendit compte que, n’ayant aucune activité, le départ de cette fille la laisserai seul, mais ne la dérangerai pas. Elle avait fait un grand pas ce jour là, et c’était déjà beaucoup trop. Elle se montra quand pâma disponible à toutes requêtes.

Lunaÿla se trouvait donc devant une ambassade.
Une ambassade de déchus et d’anges ! Lunaÿla croyait rêver, elle qui n’avait jamais crut aux puissances mystiques ou autres bizarreries, se retrouvait à proximité d’êtres hors du commun. Qui, puisque Atalyah le disait, ont été en guerre, et l’était peut être encore.
Il est vrai que pendant le voyage elle avait ressenti des tensions lorsque ses compagnons rencontraient d’autres personnes. Mais elle avait prit cela pour la méfiance envers des voleurs. Plus d’une fois elle avait remarqué que ces voyageurs aussi allaient dans la même direction, mais le chef du groupe s’arrangeait toujours pour qu’on en rencontre peu. Lunaÿla s’imagina alors les anges et les déchus. Les anges étaient-ils des personnes, comme ont le prétendait, avec de grandes et magnifiques ailes ? Les déchus étaient-il des sortes de démons ou alors des anges ayant renié leurs origines ?
Son interlocutrice nomma quelqu’un : Nathanielle Vahënel. Ce nom raisonnait étrangement. C’était un nom qui coulait, comme si sa propriétaire était une femme douce et intentionnée. Elle s’interrogea sur cette femme, apparemment elle devait être dans l’ambassade, mais elle n’avait pu y rentrer.
Atalyah, apparemment était prête à répondre à d’autres questions. Mais comme elle l’avait dit auparavant elle était arrivée récemment comme Lunaÿla, elle ne devait pas savoir beaucoup de choses. Par contre elle lui avait fait une proposition pour l’auberge, pourquoi ne pas accepter.


Après un temps d’hésitation, Lunaÿla ajouta :


Peut –être était-ce trop direct, mais ce qui est dit est dit, il était trop tard pour revenir en arrière. Lunaÿla trouva étrange qu’elle s’ouvre elle-même autant. Par habitude, elle était réservée, mais l’intuition qui l ‘habitait se montrait parfois très forte, ce qui entraînait Lunaÿla à faire des choses imprévus.
Elle se souvint alors de ce garçon, qu’elle avait rencontré dans sa première maison, cela remontait à une dizaine d’année. Il était d’environ trois ou quatre plus âgé qu’elle. Son intuition l’avait poussé à faire sa connaissance, et c’était maintenant l’un des facteurs qui l’avait poussé à fuir.
Elle revint à la réalité et regarda alors Atalyah. Celle-ci semblait en réflexion…

Atalyah regarda Lunaÿla évoluer dans ses rêveries. Elle savait que ses paroles ne pouvaient que l'étonner, et se rappela de sa réaction lorsqu'elle avait elle même appris l'existence d'anges. Cela lui avait semblé tellement invraisemblable qu'elle était immédiatement partie vérifier l'exactitude de cette affirmation.

Un vent frais se répandit dans l’aire, faisant voler les feuilles qui se trouvaient parterre et agiter les branches d’arbres. Atalyah se sentais parfaitement calme. Elle écoutait la rumeur de la ville et de ses habitants qu’on entendait au loing. Puis elle n’entendit plus rien parce que Lunaÿla venait de prendre la parole.

Elle acceptait de se laisser guider par Atalyah mais n’avait pas d’argent. «Q’importe!» se dit Atalyah. Elle en avait assez pour deux. Atalyah savait que si Lunaÿla se laissait conduire par elle, ce n’était que par simple curiosité. Mais quand Lunaÿla parla de changer d’avis à propos de l’existence des anges, Atalyah eu une soudaine envie de lui prouver qu’elle ne se trompait pas.



Elle ne lui dit pas que dans son entretient avec Natanielle Vahënel, celle-ci lui avait dit qu’elle deviendrait un jour ange ou déchu. Elle même en doutait un peu. Elle ne voyait pas quand, ni comment, mais elle ne se posait pas ces questions pour le moment.

Puis, Lunaÿla proposa le tutoiement. Ce fut une surprise pour Atalyah, elle qui avait depuis toujours vouvoyé tout le monde y compris ces propres parents. Elle essaya de cacher sa surprise, mais cela était difficile. Il le fallait pourtant étend donné qu’à ce jour, tout le monde se tutoyaient.. Elle ne montra donc aucune opposition au tutoiement, excepté une un regard de surprise à Lunaÿla.
Se tournant vers l’ambassade, elle pris la parole



Elle jeta un coup d’œil à Lunaÿla, pour vérifier qu’elle était prête à partir, lui sourit, se retourna vers l’ambassade, et avança jusqu’à la porte. Arrivée là, elle s’arrêta.
Laisserai-t-on passer Lunaÿla étant donner qu’elle était nouvelle dans la Cité? Puis elle se dit que non, personne n’avait aucun raison de vouloir arrêter Lunaÿla, et personne n’avait le moyen de savoir si elle était nouvelle , ou si elle résidait dans la Cité mis à part Mme Vahënel. Et si elles la rencontraient dans l’ambassade, Lunaÿla se présenterai, et elle aurai le droit d’entrer dans la Cité. Avec sa force habituelle, Atalyah poussa la porte de l’ambassade. N’y trouvant personne, elle continua son chemin en compagnie de Lunaÿla qui marchait à côté d’elle…