accueille dans l'auberge

Une brise légère fit virevolter quelques feuilles mortes.
Atalyah avait fait une visite rapide de la ville à Lunaÿla. Elles arrivaient maintenant près de l’auberge où elles allaient dormir toutes deux.
Les deux compagnes avaient fais connaissance près de l’ambassade. Lunaÿla qui venait d’arriver et avait alors engagé une conversation avec Atalyah.
D’après ce qu’avait put constater Lunaÿla, c’était une petite ville. Et légèrement sur sa gauche, se trouvait un grand et beau bâtiment. Celui avait une grande bais vitrée, c’était « L’Ambassade ».
Atalyah avait précédé Lunaÿla dans le bâtiment qui était désert. Puis elles avaient traversé la « Cité des Anges ». Lunaÿla avait alors put rencontrer des déchus et des anges, elle croyait enfin Atalyah. La cité était grande. Comment une ville aussi grande pouvait se cacher dans un si petit village ? Cela était sûrement dût à la magie de ces être étranges et pourtant si attirants. A travers la cité, Lunaÿla avait entraperçu une immense propriété. Atalyah lui expliqua qu’il s’agissait de la demeure de la « Gardienne des Anges ». Puis elles montèrent à l’observatoire. Lunaÿla put alors voir les mondes des humains tel que le voyaient les anges et les déchus. Le diaporama était magnifique, les couleurs du soleil jouaient avec les feuilles rousses d’automne. Au loin, on pouvait apercevoir un petit village, qui ne connaissait sûrement pas l’existence d’une si grande cité de l’autre côté de la vallée. Elle tomba amoureuse de cette vu et se promit alors de revenir aussi souvent qu’elle le pourrait. Atalyah mena Lunaÿla près du lac ancestral, où se promenaient encore des anges et des déchus. Elles traversèrent rapidement la grande place où se situait une fontaine. Elles arrivèrent enfin aux habitations.

L’auberge devant laquelle les deux amies s’étaient arrêtées était accueillante. Les murs avaient de beaux colombages, ce qui lui donnait un air assez moyenâgeux. La porte et les volets étaient de chêne et repeint d’un rouge sombre. Le va et vient était incessant, même s’il n’y entrait et sortait que des anges. Le bâtiment comportait trois étages, et avait une belle envergure. Comme si son instinct l’incitait, Lunaÿla s’avança d’un pas, comme médusée par ce beau bâtiment. Mais prise d’un doute subit, elle demanda alors à Atalyah:
Elle aperçu un sourire esquissé sur le visage d’Atalyah et son amie entra dans l’établissement. Lunaÿla préféra la suivre. La nuit commençait à tomber.

Il était près de midi, et Atalyah se trouvait devant l’auberge qui l’avait accueillit tout ces jours durant. Juste à côté d’elle, Lunaÿla contemplait la vieille demeure. Elle semblait très impressionnée par ce qu’elle avait vu en cette matinée fraîche. En effet, elle venait de découvrir la Cité des Anges… Atalyah l’avait amenée un peu partout. Elles avaient marchée toute la matinée côte à côte, ne se disant pas grand chose, mais cela n’était pas très important. Atalyah avait observée l’émerveillement qu’avait visiblement éprouvé Lunaÿla devant toutes les beautés que renfermait la Cité. Elle n’avait pas été autant ébahit lorsqu’elle avait fait ses premiers repérages dans la Cité. Elle était alors d’une grande méfiance, et regardait surtout l’endroit ou elle posait les pieds. Soudainement, Lunaÿla avança vers l’ambassade. Puis elle s’arrêta, et prit la parole. Elle disait douter du droit qu’elle avait d’entrer dans le bâtiment. Atalyah sourit devant cette hésitation. Elle avança à la hauteur de Lunaÿla et poussa la porte de l’auberge. Se tenant devant la porte ouverte pour éviter que celle-ci ne se referme, elle fit signe à Lunaÿla d’entrer. Puis elle se mis en frais de lui répondre .



Atalyah se tourna vers le comptoir de l’auberge, où le patron se trouvait. Celui ci paru surpris de voir Atalyah en compagnie de quelqu’un, et il fut encore plus surpris quand celle ci lui sourit et lui lança d’une voix claire qui était pour lui inconnu un « belle journée, n’est-ce pas? » qui était des plus sincères.

Atalyah se détourna pour reporter son attention au réfectoire, qui était alors vide. Atalyah décida qu’elles mangeai plus tard, si cela ne dérangeai pas Lunaÿla. Elle lui posa donc la question.



Elle regarda Lunaÿla et attendit la réponse.

Quelle que coup d'aile pour atterir et un nouvell arrivant atterit il commence :

bonsoir mesdames

Dring

Vous êtes priés de poster une fiche de présentation avant tout rp et ce dans le forum approprié, merci (les règles sont aussi là pour ça)

Lunaÿla et Atalyah se trouvaient donc dans l’auberge.
Des odeurs de vieux bois et de bière s’entremêlaient. Il régnait dans ce bâtiment une ambiance détendue et chaleureuse.
Après être rentrées, Atalyah avait expliqué à Lunaÿla que les anges, les déchus et les humains avaient les même droits.
Un homme apparue alors de derrière le comptoir, et Atalyah le salua, cet homme qui apparemment était l’aubergiste parut surpris de les voir toutes deux.
Atalyah lui proposa de passer la nuit dans cette auberge, se qui pour Lunaÿla était tout entendu.
Bruissement d’ailes attira son intention, un ange apparue dans l'embrasure de la porte



Lunaÿla fut intriguée par cet homme qui s’adressait directement à elle.
Elle glissa à l’oreille de son amie :

Je te remercie de me proposer ton aide financière. Cette auberge me convient parfaitement…

Après un moment d’hésitation où elle semblait réfléchir, elle ajouta :

Et si nous proposions à cet ange de manger avec nous, il connaît sûrement mieux que nous la cité des ange.

Lunaÿla fit un pas vers l’homme et se présenta à lui :

Bonsoir à vous, je suis Lunaÿla Coëlðæmen. Je viens d’arriver ici et c’est Atalyah qui m’a fait visiter la ville.

Elle s’interrompit. Lunaÿla s’aperçue qu’elle venait de faire la plus longue tirade de sa vie. Elle jeta un regard sur Atalyah, puis détailla le nouveau venu. Il avait une grosse musculature et de long cheveux noire. Il avait un regard impassible, mais en y cherchant bien, on pouvait s’apercevoir qu’il avait vécu des choses difficiles.
Maintenant qu’elle avait fait le premier pas, il ne lui restait plus qu’à attendre une réponse de l’ange, où une intervention d’Atalyah.[center]

Atalyah venait de proposer à Lunaÿla de dormir dans une des chambres de cette auberge. À peine eut-elle finit sa phrase qu’un ange arriva dans un grand bruit, brassant l’aire de ses ailes. Il se posa tout près des deux jeunes filles, les saluant au passage. Atalyah fit un bref mouvement de tête dans sa direction pour lui rendre son bonjours, puis se détourna.

Lunaÿla se rapprocha alors d’elle et lui chuchota des remerciements, auxquels Atalyah répondit par un large sourire. Puis Lunaÿla regarda l’ange, semblant beaucoup plus ouverte qu’Atalyah. Celle-ci, occupée à loger son amie, alla voir l’aubergiste, en lui disant que ce soir, elle réserverai deux chambres. L’aubergiste la questionna un peu sur Lunaÿla et sur elle même, mais elle ne donna que de vagues réponses, qui n’informèrent guère l’aubergiste.

Lorsqu’elle eut finit, elle se retourna pour rejoindre Lunaÿla, qui, à sa grande consternation, discutait avec l’ange. Elle lui avait dit leurs noms, et semblait vouloir en dire davantage.



Elle se souvint alors que Lunaÿla lui avait proposée une ou deux minutes auparavant d’inviter cet ange à manger, mais Atalyah ne s’en était alors pas souciée, car elle était occupée à payer l’aubergiste.

Mais maintenant qu’elle connaissait les intentions de Lunaÿla, elle n’avait plus envie de manger en sa compagnie. Elle avait rencontrée une fille sympathique, en qui elle avait confiance, mais cet ange ne lui en inspirait aucune, et, qui plus est, lui était inconnu. C’est pourquoi elle ne fit aucun commentaire en se joignant à eux. Elle lança tout d’abord un regard suppliant à son amie pour tenter de lui faire comprendre qu’elle avait déjà fait assez de rencontre avec l’inconnu pour la journée, mais elle savait que son regard, voulant être le plus discret possible, était peu convaincant.

Puis elle se raisonna. Il serai sûrement pénible à Lunaÿla de devoir choisir entre manger avec sa guide, et manger avec un inconnu. De plus, elle aurai peut-être du mal à proposer à l’ange de manger avec elles si elle connaissait la réticences d’Atalyah. Même si ce n’était pas son problème, elle décida de ne pas montrer d’objection. Se résignant, elle regarda dans le vague, attendant que quelqu’un coupe le silence pesant qui c’était installé depuis son arrivée.

Un silence génant pesait autour de l'étrange groupe que formait l'ange, Atalyah et Lunaÿla. Cette dernière ressentie une certaine gène envers Atalyah. Elle avait prit une initiative trop rapide et irréfléchie. Son amie avait maintenant un regard géné, presque suppliant, quand à l'ange qui venait d'arriver, i lrestait silencieux apres le discours de Lunaÿla.
Celui avait prit un air interressé apres la tirade, mais e savait apparement pas quoi répondre.
Lunaÿla décida alors de rompre ce silence pensant qu'elle avait installé. Après tout, c'était elle qui s'était présentée à cette inconnu.

Si cela vous gènes, je peux retirer ce que je viens de dire. Et on annule l'invitation faite à l'improviste.

Lunaÿla se sentait idiote, elle voulait se cacher et oublier la bétise qu'elle venait de faire.
Elle se tourna vers Atalyah:

Je m'excuse pour l'indiscrete que je fais...
je ne sais pas se qui m'a pris. Cet homme m'a inspiré confiance et....

Lunaÿla ne savait plus ce qu'elle devait dire. Sa vie avait basculée depuis trois semaines, après la rencontre du groupe. Dans cette cité, elle se sentait enfin chez elle, et étrangement faisait plus rapidement confiance aux inconnus. En y pensant c'était l'une des premières fois qu'elle parlait à deux personnes inconnus en un jour.
Lunaÿla fut prise de vertige, tout était allé si vite...
Atalyah et l'ange ne s'aperçurent de rien et elle se ressaisie. Apparement aucun des deux ne voulaient particulièrement parler en présence de l'autre...

Comme l’ange ne réagissait pas, et que le silence persistait, Atalyah se dit qu’il était inutile de rester là. Lunaÿla semblait très gênée, car elle voyait qu’Atalyah préférait qu’elles restent toutes les deux. Lunaÿla regrettait d’avoir parlé à cet inconnu, cela était évident. Elle demanda pardon à Atalyah pour être allée parlée à cet homme. Atalyah, qui était rassurée de constater que, finalement, elle n’aurait sûrement pas à manger avec un inconnu, lui sourit gentiment, et s’éloigna de l’ange.
Cet ange était peut-être très gentil, au fond… Et Atalyah était aussi un peu trop méfiante… Elle le savait, c’était pour elle un handicap.



Elle venait de lui confier quelque chose qu’elle ne lui avait jamais dit, à savoir que, à son arrivé à la Cité des Anges, un simple « bonjours » était pour elle bien dure à dire.

Atalyah alla s’installer à une des nombreuses tables de l’auberge. Elle prit soin d’en choisir une un peu à l’écart, pour pouvoir être au calme. Lunaÿla était plus ouverte qu’elle, et peut-être ce choix lui déplaisait, elle aurait préférée être proche des autres anges, mais Atalyah s’en moquait. Lunaÿla avait faillit lui imposer la présence d’un étranger il y avait de cela quelques minutes, et elle ne voulait pas que cela recommence. S’asseyant sur une chaise, le dos à la cheminée, elle fit signe à Lunaÿla de prendre place.

Atalyah n'avait auparavant adressé la parole à personne. Cela rappelait à Lunaÿla qu'elle aussi avait prit ses distance avec le monde extérieur. Seulement, depuis qu'elle était arrivée, Lunaÿla parlait à des personnes, elle était transformée. Comme si la cité délivrait les personnes de certaines peurs. Cela était très étrange. Mais voilà, cet endroit pour le moins étrange l'entraînait à faire des chose anormal. En un jour, Lunaÿla avait adressé la parole à deux personnes inconnues, et elle allait manger avec l'une d'elle.
Délaissant l’ange derrière elle, Atalyah s'asseya d'ailleurs à une table à l'écart des autres, près de la cheminée. Lunaÿla s'assit à son tour regarda plus en détail le visage d'Atalyah. Hélas, la lumière du feu faisait contre jour, et le visage paraissait emprunt d'ombres mouvantes. Atalyah proposa de manger, il était vrai qu'il était tard, les rayons du soleil couchant illuminaient une table située près de la fenêtre. Lunaÿla acquiesça. L' aubergiste arriva pour prendre commande, l'homme avait un tablier blanc qui virait au gris à cause de l'usure. Le repas commandé, les deux jeunes filles restèrent seules.

Que ferons après le repas, le soleil se couche…
Peut être devrions nous monter à l’étage.

En fait, Lunaÿla ne savait pas ce qu’elle devait faire, cela la gênait plutôt de ne rien payait à son hôte. Elle se promit de la rembourser d’une façon ou d’une autre. En attendant, ses pensées étaient confuses, tant de découvertes, de changements en moins de trois jours l’avait tant perturbée qu’elle ne savait même plus comment et pourquoi elle était là. L’aubergiste arriva avec le repas.

En attendons, mangeons donc, il est vrai que je suis moi aussi.
Bon appétit !

Lunaÿla était heureuse, enfin un repas, avec quelqu’un qui lui parlait. Elle se promit que plus jamais elle ne devrait se retrouvée sans attache. Atalyah était méfiante, ce qui était normal, mais Lunaÿla ressentait qu’elles deviendraient amies, à vrai elle étaient toutes les deux plus ou moins perdues de leur côté, et en s’unissant, elles parviendraient à se retrouvées.

S’étant attablé et ayant prit commande du repas, Atalyah se laissa aller quelques instant contre le dossier de sa chaise, yeux mi-clos. Puis elle se redressa. Une douce lumière éclairait la salle, la baignant d’ombres dansantes. Le crépitement du feu réduisait au silence les lointaines conversation des nombreux clients, et, pour la première fois depuis longtemps, Atalyah se sentit là où elle devait être.
Il commençait à se faire tard, l’agitation de la ville diminuait. Atalyah pansa à sa toute première journée. Car c’était ainsi qu’elle la percevait. Ce jours là avait été pour elle comme le recommencement de sa vie. Elle repartait de zéro. De plus, elle était devenue une ange, elle le savait.


Les paroles de Nathanielles lui revinrent en tête. Ce jour dont parlait La protectrice des anges était arrivé, et Atalyah était maintenant une ennemis des déchus. Il fallait qu’elle s’y fasse.

Atalyah se fit tirer de ses pensées par la voix de Lunaÿla, qui se demandait se qu’elles allaient faire après le repas. Atalyah n’en savait rien, c’est pourquoi elle répondit :


L’aubergiste venait justement d’arriver, des plats fumants dans les mains. Souriant aux deux jeunes filles, il pausa les plats devant elles et leurs souhaita bon appétit. Atalyah le remercie et il repartit.

Souriant à Lunaÿla, elle commença à manger. Puis, profitant de se moment calme en tête à tête avec Lunaÿla, elle lui posa quelques questions qu’elle s’était jusque là retenue de poser. Ne voulant pas la choquer, elle alla doucement dans ces questions, en lui disant des éléments de sa vie passée pour obtenir ceux de Lunaÿla.

« Avant mon arrivé, je ne mangeais jamais de vrais repas, attablée autours d’une table, comme maintenant. Je me contentait de cuire à feu doux les animaux que je tuais en les mélangeant aux quelques herbes que je trouvait dans la forêt. C’était là où j’habitais. En réalité, j’ai été chassée de chez moi à l’âge de 15 ans. Je ne voulait pas prendre la suite de mon père, et suivre une vie « respectable ». »

Elle avait prononcée ce dernier mot en accentuant le -a, et en prenant un ton faux que prenait jadis son père pour parler « des chose importantes » Puis elle pouffa en se rappelant cette période. Son visage s’empreint de gaieté.

« Et toi, que faisais-tu lors de tes premières années? Où habitait-tu? »

Atalyah estima qu’elle s’était bien débrouillée, et trouva que ses questions ne paraîtraient pas indiscrètes aux yeux de Lunaÿla. Sentant sa gorge asséchée, elle se servit de l’eau, et le bu.

Lunaÿla se refrogna quelque peu. Même si Atalyah ne semblait pas penser que la question était indiscrète, Lunaÿla ne savait pas trop comment réagir. Pourquoi révèlerait- elle son passé à la première venue, il était vrai qu’elles n’avaient fait connaissance que le matin même.
Atalyah avait commencé à parler, mais Lunaÿla ne lui avait rien demandé non plus.
Lunaÿla hésita. Alors qu’Atalyah buvait, elle se servit aussi un verre. Le silence s’installa sur la table, prenant alors une longue inspiration, Lunaÿla jugea qu’elle pouvait peut être révéler une partit de son passé sans pour autant se mettre au jour des étrangers.
Même si Atalyah n’était plus vraiment une étrangère, elles ne se connaissaient que depuis peu.

Avant, lorsque j’étais petite, j’habitais sur une petite île, il y faisait très froid.

Le regard perdu dans le vague, Lunaÿla se remémorait ses temps passés à regarder l’océan.

Je n’ai jamais été forte pour ma chasse, ton contraire apparemment. Je me débrouillait avec mes poissons péchés.

Lunaÿla ne mentait pas, elle omettait juste de dire une partie de son passé. Son regard se voila alors qu’elle repensait à ses parents trop tôt perdus. Des larmes commencèrent doucement à descendre le long de ses joues. Lunaÿla les chassa d’un geste de la main et se leva.

Lunaÿla ne voulait plus parler de son passé. Une nouvelle vie s’offrait à elle. Elle ne pouvait se permettre de gâcher cette chance avec ses histoires. Quittant la table elle se retourna vers Atalyah une dernière fois :

On se revoit peut être demain…

Lunaÿla gravit doucement les escaliers et rentra dans sa chambre sans regarder Atalyah.

Atalyah ne pensait pas déranger Lunaÿla en lui posant des questions sur son passé, mais elle se rendit bien vite compte qu’elle s’était trompée. Son silence fut la meilleur façon de le lui montrer. Lunaÿla le rompit pourtant , et parla d’une île petite et froide, où elle vivait en pêchant.



Ce fut tout ce que révéla Lunaÿla, et, même si cela n’était pas évidant, Atalyah savait qu’elle lui cachait quelque chose. Au début, ce n’était qu’un doute sur la vérité des propos de Lunaÿla, mais, très vite, les larme qui coulaient le long de joues de la jeune fille, qui cherchait tant bien que mal à les cacher, la trahirent. Puis, sans crier gare, la jeune fille se leva, et dit ne pas se sentire bien, et vouloir aller dormir. Atalyah avait parfaitement compris. Le souvenir de son passé avait remué Lunaÿla. Atalyah resta pétrifier, consciente de son erreur. Il fallait qu’elle dise quelque chose, qu’elle lui demande pardon pour son indiscrétion, mais elle restait là, bras ballant, trop abasourdie pour réagire.



Pourquoi Atalyah n’avait-elle rien à dire? Pourquoi ne disait-elle rien?

Lunaÿla!…

Ce fut tout ce qui lui sortit de la bouche, mais il était trop tard, Lunaÿla n’avait sûrement pas entendue Atalyah, ou bien elle l’avait ignorée…Atalyah partit sans avoir touché à son assiette, tellement son cœur pesait lourd. Elle paya l’aubergiste, et monta l’escalier. En passant devant la chambre de Lunaÿla, elle eut un temps d’hésitation. Allait-elle frapper à la porte de celle qu’elle avait pensée être son amie pour lui demander pardon? Non, sûrement pas. Elle n’allait pas, en plus de l’avoir gênée, l’empêcher de dormir, ou de faire quoi que ce soit. D’un pas silencieux, elle regagna sa chambre, s’étendit sur le lit, et s’endormit aussitôt.